MikroMir maquette 72-030 Dyle et Bacalan DB-10 1/72

En 1925, la Société Anonyme de Travaux Dyle et Bacalan, constructeur naval réputé basé à Bordeaux, se lança dans la construction aéronautique. Sa première production fut un bombardier lourd bimoteur à aile haute, le DB-10. À l'instar de leurs appareils ultérieurs, le DB-10 était une machine entièrement métallique. De conception classique pour l'époque, il présentait toutefois une particularité : une section centrale d'aile très épaisse, intégrée au fuselage, caractéristique qui deviendra par la suite un élément récurrent des avions Dyle et Bacalan.

À l'avant du DB-10, la section centrale profilée s'étendait sans interruption entre les moteurs, qui y étaient montés. Au-delà des moteurs, les ailes extérieures, d'épaisseur normale et à corde constante, nettement plus fines et plus étroites que la section centrale, étaient chacune soutenues par deux mâts parallèles fixés au bord inférieur de la section centrale. Les longerons et les mâts d'aile étaient constitués de tubes d'acier, avec des nervures en duralumin. Le fuselage, de section rectangulaire classique et renforcé par des longerons en duralumin, émergeait de la section centrale à mesure que le profil épais s'amincissait. Il supportait un empennage horizontal sur son extrados, soutenu par des haubans. On y trouvait également une dérive unique et une gouverne de direction profonde, mobile dans une découpe entre les gouvernes de profondeur. Toutes les surfaces, à l'exception de celles abritant les moteurs radiaux Bristol Jupiter, construits par Gnome et dépourvus de carénage, étaient entoilées. Le DB-10 était équipé d'un train d'atterrissage fixe et classique, chaque roue principale, unique et partiellement carénée, étant montée sur deux jambes de force parallèles en V, derrière les moteurs. Les jambes de force extérieures étaient fixées près de l'extrémité inférieure des mâts d'aile, au bord du profil épais. Une roulette de queue était montée à l'arrière du fuselage, juste devant la gouverne de direction.

La section centrale épaisse abritait les supports de bombes verticaux ainsi que les réservoirs de carburant. Les cockpits ouverts pour l'équipage étaient aménagés au-dessus, le poste du navigateur/bombardier ou du mitrailleur se situant à l'extrémité du bord d'attaque. Juste derrière, légèrement surélevé, se trouvait le poste de pilotage, avec un second poste de pilotage juste derrière, à l'extrémité de la partie surélevée du compartiment de l'équipage. Un poste de mitrailleur dorsal séparé, équipé d'un affût circulaire, était situé sur le fuselage.

Historique opérationnel : Le DB-10 participa en 1926 au concours BN3 du gouvernement français, visant à développer un nouveau bombardier de nuit triplace. Ce concours se déroula à Villacoublay, où il affronta des appareils tels que l'Amiot 122, le Farman F.123, le Latécoère 19 et le futur vainqueur, le Lioré et Olivier LéO 20. Un seul DB-10 fut construit, bien que la société ait conservé le concept d'aile épaisse pour son avion de transport DB-70 ultérieur.

Le DB-10 était un bombardier de nuit lourd français dont le premier vol eut lieu en 1926.

Cet appareil bimoteur possédait une structure métallique entoilée et une conception de type « fuselage volant », caractéristique de ce constructeur.

La partie centrale épaisse de l'aile, entre les moteurs gauche et droit, abritait les moteurs, les soutes à bombes et les réservoirs de carburant. Au-dessus se trouvaient les cockpits du navigateur/bombardier/mitrailleur, du pilote et du copilote.

À l'arrière des ailes se situaient le fuselage et l'empennage classiques, ainsi que le cockpit du mitrailleur arrière.

Avec sa conception révolutionnaire pour l'époque, l'appareil fut présenté au concours de l'Armée de l'Air française en 1926 pour un nouveau bombardier de nuit, mais ne fut pas retenu et un seul prototype fut construit.

La maquette comprend des pièces photo-découpées, un moteur imprimé en 3D et un type de décalcomanie.